En 1666, c’est l’acte de naissance de la Commune.

Elle portait jusque-là le nom de « lieu inhabité du Tholonet ».

En 1771, Simon-Alexandre de Gallifet fait bâtir la petite église actuelle et le presbytère, qui remplacent les précédents ruinés. Le village se développe seulement en ce temps-là.

En 1774, on y compte 135 maisons et une fabrique de cire. Les Artauds était le hameau le plus important , alors qu’il n’y avait que le château et quelques bastides dispersées au Tholonet. Les constructions de la mairie en 1850 et de l’école en 1874 furent insuffisantes pour créer une agglomération centrale au Tholonet.

La plupart des terres au Tholonet appartenaient aux propriétaires du château, il était donc très difficile de construire des habitations à proximité de celui-ci.

A cette époque, on compte environ 600 habitants.

bugadières
La plupart des femmes du Tholonet étaient lavandières. Leur tâche consistait à laver au bord de la Cause, le linge des bourgeois d’Aix-en-Provence.

Quant aux hommes, nombre d’entre eux travaillaient à la carrière de marbre située à Roques-Hautes (une trentaine d’ouvriers).
Ce marbre communément appelé « brèche d’Alep » était très apprécié et décorait de nombreux hôtels d’Aix-en-Provence et de Paris. L’exploitation en prit fin à la veille de la seconde guerre mondiale.

Il y avait également au Tholonet des propriétaires de petites exploitations qui cultivaient essentiellement du blé mais aussi de l’avoine pour les bêtes.

On compte aujourd’hui 2289 habitants répartis le long de la route Cézanne, aux Artauds, à Langesse et surtout à Palette qui s’est fortement développée depuis 1980.

. Le Cercle

Cercle
Auguste Car, habitant du Tholonet décide de créer en 1895 une association à vocation musicale qui deviendra trois ans plus tard, après avoir fusionné avec une autre association, le « Cercle musical L’Union ». A cette époque, c’est un lieu de rencontre important.

Le Cercle composé exclusivement d’hommes se réunit au restaurant Thomé, les habitants s’y retrouvent tous les dimanches et lors de la Sainte-Cécile, patronne de la musique, les femmes viennent après le repas écouter les hommes chanter à tour de rôle.

Pendant la seconde guerre mondiale, une bande de copains organisèrent des représentations théâtrales afin de venir en aide aux prisonniers et à leurs familles.